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dimanche, 26 février 2017

MARINE LE PEN CONTRE L’ETAT DE DROIT

Publié par Guy Jovelin le 26 février 2017

Editorial du « Monde ». Comme d’autres avant elle, Jacques Chirac ou Nicolas Sarkozy pour ne pas les nommer, Marine Le Pen est une publicité vivante pour les poêles antiadhésives. Avec elle, jusqu’à présent, rien n’accroche, aucune mise en cause ne semble l’atteindre, aucune enquête sur le financement douteux de ses activités politiques ne paraît de nature à ébranler la confiance de ses partisans.


Marine Le Pen contre l’Etat de droit

Au contraire même, il ne peut s’agir, à leurs yeux, que d’un vaste complot du « système » politique, judiciaire et médiatique contre la candidate du Front national  à l’élection présidentielle. Elle-même ne se prive pas de jouer  sur cette corde pour mieux se poser  en victime.

 

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Ce ne sont pourtant pas les dossiers qui manquent. Celui des assistants parlementaires des députés européens du FN, à commencer  par sa présidente, est aujourd’hui le plus brûlant. Depuis deux ans, le parti d’extrême droite est soupçonné d’avoir fait rémunérer  certains de ces assistants par le Parlement européen alors que ceux-ci n’y mettaient pratiquement pas les pieds et se consacraient exclusivement ou presque au FN à Paris. Bref, il s’agirait d’emplois fictifs. Alerté par l’organisme antifraude de l’Union européenne, le parquet de Paris  a ouvert une enquête préliminaire puis une information judiciaire pour abus de confiance, escroquerie en bande organisée, faux et usage de faux, ainsi que travail  dissimulé.

 Lire aussi :   Front national : l’enquête sur les assistants parlementaires accélère

C’est dans ce cadre que, après de nombreuses perquisitions et auditions, la plus proche collaboratrice de la candidate frontiste vient d’être mise en examen. C’est également pour cette raison que Mme Le Pen s’est vu réclamer  par le Parlement européen le remboursement de 340 000 euros, correspondant aux salaires de sa chef de cabinet entre 2010 et 2016. Devant son refus, une retenue sur salaire a été ordonnée.

Lire aussi :   Le microparti de Marine Le Pen visé par un redressement fiscal


 Lire aussi :   Front national : un système de financement à l’opacité organisée L’affaire « Jeanne », du nom du microparti consacré à l’action de Mme Le Pen, n’est pas moins sulfureuse. En octobre 2016, le parquet de Paris a renvoyé en correctionnelle dix personnes physiques ou morales, dont le Front national pour complicité d’escroquerie ou recel d’abus de biens sociaux. Les responsables de Jeanne, tous très proches de la candidate, sont soupçonnés d’avoir mis en place un système opaque et frauduleux destiné à financer  illégalement les candidats frontistes aux législatives de 2012. Ce dispositif pourrait avoir  été utilisé lors de toutes les campagnes électorales du FN depuis 2012.

Enfin, alerté par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, le Parquet national financier a ouvert une enquête sur le patrimoine de Marine Le Pen et de son père. L’un et l’autre sont soupçonnés d’avoir présenté des déclarations de patrimoine qui sous-évaluent fortement leurs actifs. Ces faits sont susceptibles d’être jugés au pénal et passibles, notamment, de dix ans d’inéligibilité.

Dans tous ces dossiers, Mme Le Pen oppose un démenti catégorique aux faits qui lui sont reprochés. Il ne s’agirait, clame-t-elle haut et fort, que de machinations destinées à lui nuire. Protégée par l’immunité de parlementaire européenne dont elle bénéficie, elle rejette toute convocation par les juges ou la police  jusqu’au terme de la période électorale, présidentielle et législative. Autoproclamée « candidate du peuple » et contemptrice du « système », elle n’hésite pas à se situer hors la loi. Aspirant à devenir  chef de l’Etat, elle récuse l’Etat de droit. C’est le devoir  de la justice de démasquer  cette imposture.

 

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/02/25/marine-le-pen-contre-l-etat-de-droit_5085546_4854003.html#vM0CyWpgEzBDKbyD.99
 
 

vendredi, 17 février 2017

Soupçons d'emplois fictifs FN à Bruxelles : le rapport qui charge Marine Le Pen

Publié par Guy Jovelin le 17 février 2017

L’Office européen de lutte antifraude a transmis récemment à la justice française son rapport sur l’activité des assistants parlementaires de Marine Le Pen. Dans ce document confidentiel que révèlent ce jeudi 16 février "Marianne" et Mediapart, le gendarme de l’Europe soupçonne un possible "contrat d’emploi fictif" en faveur de Thierry Légier, le garde du corps de l’eurodéputée FN. Les enquêteurs font notamment référence à un bulletin de salaire de l’ancien assistant parlementaire qui, selon eux, "constituerait un faux"…
Marine Le Pen entourée de Thierry Légier (à gauche) et Catherine Griset (à droite), lors du lancement de sa campagne présidentielle à Lyon, le 4 février. - CHAMUSSY/SIPA

Marine Le Pen traverse une zone de turbulences. Depuis deux mois, la présidente du Front national est au cœur d’une tempête dont elle ne connaît pas l’issue. Le 15 décembre 2016, le parquet de Paris a ouvert pour « abus de confiance », « faux et usage de faux », « travail dissimulé » et « escroquerie en bande organisée » dans le cadre des investigations sur les activités, réelles ou fictives, d’une vingtaine d’assistants des eurodéputés FN au Parlement européen. Cette procédure, qui découle d’une enquête préliminaire entamée le 23 mars 2015, s’intéressait initialement au mandat des députés européens élus en mai 2014. Mais, depuis décembre, les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff) ont étendu le champ de leurs investigations aux années 2010-2014. A l’origine de ce changement, un document déposé sur le bureau des juges il y a sept mois : le « rapport final » de l’enquête ouverte le 27 juin 2014 par l’Office européen de lutte antifraude (Olaf).

Ce document de 28 pages, que Marianne et Mediapart se sont procuré après plusieurs semaines d’enquête (voir extraits ci-dessous), détaille par le menu les recrutements de Marine Le Pen entre 2009 et aujourd’hui, soit la 7e et la 8e législature. Transmise le 26 juillet 2016 à la justice française, cette pièce de l’enquête en cours pourrait se révéler embarrassante pour l'eurodéputée FN, qui bénéficie de la présomption d’innocence, ainsi que toutes les personnes concernées par les faits ici dévoilés.

Une rémunération « extrêmement élevée »

Sur les deux mandatures examinées par l’Office antifraude, l'élue de la circonscription Nord-Ouest a embauché pas moins de douze assistants (trois assistants accrédités et neuf assistants locaux). Selon les enquêteurs de l’Olaf, la réalité du travail fourni pose véritablement question pour deux d’entre eux : Thierry Légier et Catherine Griset. Comme nous le , le Parlement européen, sur la base de ce rapport, avait engagé une procédure de recouvrement concernant les salaires versés à ces deux collaborateurs de Marine Le Pen, pour un total de 339 946 euros.

Après un premier contrat de quatre mois, en 2009, Thierry Légier, qui assure la sécurité rapprochée de Marine Le Pen depuis son élection à la tête du FN, en janvier 2011, en a signé un second du 1er octobre au 31 décembre 2011. Il bénéficiait alors d’une rémunération mensuelle de 7.237 euros net pour un trois quart temps. L’équivalent de « 9.649 euros net à temps plein », précisent les enquêteurs de l’Olaf, qui ont tiqué sur cette rémunération qualifiée d’« extrêmement élevée ».

(…)

« Ce contrat de travail ne correspond pas à la réalité »

Pour l’Office antifraude, « ce contrat de travail à durée déterminée signé par Mme Le Pen ne correspond pas à la réalité. De ce fait, le bulletin de salaire établi pour le mois d’octobre 2011 et versé au dossier du [Parlement européen] pour justifier les remboursements au tiers payant [la personne chargée de verser le salaire aux assistants locaux, ndlr] constituerait un faux ». Et les auteurs du rapport de souligner dans leurs conclusions (voir extrait ci-dessous) que « les faits en question pourraient être constitutifs d’infractions pénales d’abus de confiance, voire d’escroquerie ainsi que de faux et d’usages de faux, selon les dispositions respectives du code pénal français ».  Joint par Marianne, l’avocat de Marine Le Pen, MMarcel Ceccaldi, qualifie ces allégations de « sornettes ! ». Marine Le Pen nous a invités par SMS à « être très prudents avec ce genre d’assertion diffamatoire ». La justice doit encore faire le tri dans les faits susceptibles d'être poursuivis ou non. En attendant, la présidente du Front national a jusqu'au 28 février pour rembourser les 41 554 euros que lui réclame toujours le Parlement européen pour l'embauche de Thierry Légier.

         

Source : marianne

dimanche, 05 février 2017

LA LE PEN CONTRE LE RÉTABLISSEMENT DE LA PEINE DE MORT

 Publié par Guy Jovelin le 5 février 2017 

La Le Pen contre  le rétablissement de la peine de mort

C’est un changement majeur dans les rangs du néo Front national. Marine Le Pen ne proposera pas le rétablissement de la peine de mort.

Interrogée lors de l’émission Questions d’Info, la Le Pen a affirmé qu’elle intégrait dans son projet la « perpétuité réelle ».  Pour se faire entendre, une simple pétition réunissant 500 000 signatures seraient nécessaire pour imposer un référendum. Ainsi, elle est prête à ne pas remettre la peine de mort dans son programme, « quitte à ce que les Français la rétablissent via un référendum d’initiative populaire ».

Dans les rangs du Front national, la question de la peine de mort fait toujours débat plus de 35 ans après son abrogation. Si Marion Maréchal-Le Pen ou encore Gilbert Collard avaient exprimé à titre personnel leur opposition au rétablissement de la peine de mort, Marine Le Pen a pris position beaucoup plus tard.

 

Source : jeune-nation

jeudi, 02 février 2017

La jeunesse cachée de Marine Le Pen

Publié par Guy Jovelin le 2 février 2017

Son enfance entre l'attentat de l'appartement familial et l'emménagement dans le manoir de Montretout, ses études poussives, sa vie de night-clubbeuse, ses premiers pas d'avocate, vous saurez tout en lisant La politique malgré elle, la jeunesse cachée de Marine Le Pen, de David Doucet et Mathieu Dejean, tous deux journalistes aux Inrockuptibles. Court et fourmillant de détails, ce récit se lit d'une traite.

Marine Le Pen quand elle était avocate, ici à Auch en 1995. (Reuters)

"Quand nous sortions ensemble, des petites stars de la radio ou de la télé essayaient de lui payer du champagne. Des mecs lui caressaient les cuisses devant tout le monde, mais elle n'était pas gênée. Elle était dans l'ultra consommation". Elle, c'est Marine Le Pen. Et ces confidences sont celles de Marie d'Herbais qui a connu très jeune la future chef du FN. Ces années de formation – de la petite fille, en passant par l’avocate et jusqu'à ses premiers pas au FN – sont racontées par le menu par David Doucet et Mathieu Dejean, tous deux journalistes aux Inrockuptibles dans La politique malgré elle, la jeunesse cachée de Marine Le Pen (édition La Tengo).

Le livre revient sur sa petite enfance, sur son parrain Henri Botey qui se révèle être le "premier proxénète de France" et sur l'attentat qui dévaste l'appartement familial le 2 novembre 1976. La vie au manoir de Montretout où Marine Le Pen grandit entourée d'une gouvernante et d'un couple d'employés de maison mauriciens ou le divorce de ses parents avec sa mère qui va jusqu'à poser en soubrette dans Playboy sont autant d'épisodes racontés avec force détails.

"Elle est passée des Feux de l'Amour à la Constitution de la Ve République"

La politique malgré elle? Oui, car des trois sœurs, c'était l'aînée, Marie-Caroline, qui aurait dû hériter du FN. Mais son départ avec le félon Bruno Mégret a laissé un trou. Et Marine Le Pen a fini par remplir ce vide. Mais ses études peu brillantes, son goût pour la fête – le récit de ses danses endiablées sur "des rythmes érogènes" dans une boite de nuit afro vaut le détour - et sa volonté de devenir avocate ne l'ont pas prédestiné à reprendre la PME familiale.

Longtemps chargé de la communication de son père, Lorrain de Saint-Affrique, qui eut une liaison avec Marine Le Pen comme nous l'apprend le livre, juge sévèrement la cadette de la famille. Ce n'est pas vraiment le portrait d'une future chef qu'il fait dans ce livre. "Le vide abyssale de la culture de Marine est illustré par le poids politique de Florian Philippot. Il a structuré Marine. Il était en terrain vierge. Avec lui, elle est passée directement des Feux de l'Amour à la Constitution de la Ve République", raconte-t-il aux deux auteurs.

Au cours de ses études de droit, elle rencontre plusieurs membres du GUD, comme Frédéric Chatillon. Certains d'entre eux deviendront des piliers discrets de l’ascension de Marine Le Pen. Son nom ne l'aide pas à trouver du travail, alors c'est son père qui l'aide en faisant jouer ses relations et lui dégotte un boulot auprès de Georges Paul Wagner, ancien député du FN. A cette époque, Marine Le Pen défend des sans-papiers et notamment un Algérien, Nour-Eddine Hamidi. "Entre 1993 et 1995, témoigne-t-il dans le livre, j'ai été arrêté sept fois dans sept départements différents. De Pontoise à Paris, de Nanterre à Marseille et à chaque fois, elle s'est déplacée. Si ça n'avait pas été elle, j'aurais au moins fait de la prison". Mais les années passent et sa carrière ne décolle pas. Le 1er janvier 1998, Marine Le Pen rentre au FN comme directrice juridique. Le livre s'arrête là. La suite est plus connue.

Arthur Nazaret - leJDD.fr

 

Source : lejdd

 
 

mercredi, 01 février 2017

FN: le parti doit 1,1 million d'euros à Bruxelles

Publié par Guy Jovelin le 1 février 2017

Marine Le Pen a porté plainte contre la directrice de l'organe européen de lutte contre la fraude.